« La Liste 2 mes envies » : Grégoire Delacourt tente de réitérer le gros lot

Grégoire Delacourt à Paris, le 5 février 2024 SAMUEL KIRSZENBAUM

Critique Douze ans après sa parution, l’ancien publicitaire donne une suite à « la Liste de mes envies », son best-seller traduit en 35 langues, adapté au cinéma et au théâtre et vendu à plus d’un million d’exemplaires.

Par Véronique Cassarin-Grand

Publié le 7 mai 2024 à 18h06

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Comme Romain Puértolas, qui avait ressorti de l’armoire Ikea son extraordinaire fakir, faute d’avoir su renouveler l’énorme succès qu’il avait alors rencontré, Grégoire Delacourt, dont la cote a subi le même effritement, a cru bon de donner une suite à « la Liste de mes envies », phénomène littéraire en 2012, adapté au cinéma et au théâtre. Il se glisse à nouveau dans la peau de Jocelyne Guerbette, sa mercière aux œufs d’or, pour nous conter comment elle entreprend de se débarrasser du maudit pactole gagné au Loto qui avait fichu sa vie en l’air. On la retrouve trois ans plus tard, de retour à Arras, assidue aux réunions des GA (Gagnants anonymes), « cet immense petit théâtre de la vie », pour témoigner de sa malheureuse expérience et décidée à faire le bien autour d’elle avec les quinze millions d’euros qui lui restent.

Résilience. « L’argent a tué tout ce que j’avais d’amour en moi. » Après son gain au Loto, Jocelyne avait vu son mari fuir avec le chèque et son fils s’éloigner. Elle avait tout quitté et s’était installée dans le Sud pour soigner sa peine. Désormais veuve, elle va renouer avec son fils et retrouver l’amour.
La liste de ses dépenses. Jocelyne répertorie ses libéralités : 3 750 euros pour 1 500 bulletins d’EuroMillions qu’elle distribue dans la ru…

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