Il y a 70 ans, Diên Biên Phu L’armée française, des rizières indochinoises au djebel algérien

Le commandant Marcel Bigeard à Diên Biên Phu, en novembre 1953.

Le commandant Marcel Bigeard à Diên Biên Phu, en novembre 1953. API / GAMMA-RAPHO_KEYSTONE

Décryptage  A Diên Biên Phu, pour la première fois, la France coloniale est battue par ses colonisés. Trois mois plus tard, les indépendantistes algériens prendront le relais, face à une armée française traumatisée…

Il y a eu Diên Biên Phu, puis rideau. Au sein de la société française, dès le lendemain du 7 mai 1954, le souvenir de la guerre d’Indochine a sombré dans un trou noir. Diên Biên Phu a été un point final, la dernière bataille frontale menée par l’armée française. Un épisode humiliant de boue et de sang, une équation militaire sans solution, un « Verdun sans la voie sacrée » selon l’expression du général de Castries.

Publicité

A bout de force, après cinquante-cinq jours de combat, le corps expéditionnaire a capitulé. Le camp qu’il défendait dans cette cuvette (appelée le « pot de chambre » par les militaires) est tombé aux mains de l’Armée populaire vietnamienne, commandée par le général Vo Nguyên Giap. La paix sera signée quelques semaines plus tard, le 21 juillet, à Genève.

Dans les médias français, l’Indochine, déjà peu présente, disparaît. Sa mémoire est restée enf…

Vous voulez lire la suite de cet article ?

S’abonner permet de consulter tous les articles. Et pas que : vous pouvez les commenter et les offrir à vos proches.

Offre spéciale : 3€ pour 3 mois

Exclu :
1€ pour 3 mois

Sur le sujet Histoire

Sujets associés à l'article

Annuler