Lolita Chammah : « Nous, les femmes, traversons dans nos corps des épreuves incroyables en silence »
Rencontre La comédienne raconte dans un livre, « J’ai regardé la nuit tomber », la mort de son fils à l’âge de 12 jours et déplore le tabou autour du deuil périnatal. Rencontre.
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Avant de l’interviewer, on a étudié des photos d’elle. Sur papier glacé, Lolita Chammah a souvent un regard évanescent, un déséquilibre dans la posture, une silhouette d’oiselle, une aura éthérée. Quelle petite chose s’apprête-t-on à rencontrer ? Comment ne pourrait-elle pas ployer sous la violence du drame pour laquelle on la sollicite en ce matin frais de mai : la mort de son bébé, qu’elle relate dans un livre touchant, « J’ai regardé la nuit tomber » ?
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Ce soupçon de fragilité est balayé aussitôt qu’elle apparaît dans l’hôtel du 3e arrondissement de Paris, à dix minutes de chez elle, où elle nous a donné rendez-vous. D’une voix assurée, elle commandera un sain petit déjeuner ; sans détour, elle répondra aux questions ; avec sérieux, elle décryptera nos propres aléas vis-à-vis de la maternité, car, désormais, elle dit « connaître tous les cas ». Cette même voix si proche de celle de sa mère, Isa…
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