Série De son adolescence sur les tatamis, Laurine, 39 ans, retient moins les trophées que les violences endurée dans le monde du judo. Elle se livre aujourd’hui sur les humiliations et les agressions récurrentes dans l’usine à champions qui l’a façonnée à ne jamais se plaindre ni craquer.
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« J’ai été adoptée à l’âge de 9 mois et j’ai grandi dans un milieu violent. Enfant, mes parents m’interdisent de regarder la télévision, d’aller jouer chez des voisins ou d’inviter des amis à la maison. Si je fais le moindre bruit, une baffe s’abat sur moi. Le reste de ma famille me culpabilise : si je me fais taper dessus, au fond, c’est parce que je le mérite. En guise d’échappatoire, je m’enferme dans un placard pour lire des ouvrages de mille pages.
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Enfant, je suis victime d’inceste de la part de mon frère. Je sais que ce n’est pas normal, mais je ne comprends pas ce qu’il m’arrive. A 13 ans, je commets une tentative de suicide. Je peine à contenir ma frustration et cela se voit à l’école. J’ai du mal à rester assise, je pose un tas de questions. Les enseignants s’agacent. Pour canaliser mon énergie, ma professeure de sport me conseille le judo.
Le dojo devient mon défouloir. Mon entraîneur …
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